Les résultats de la récente opération promotionnelle « Black Friday » éclairent sur l’impact d’une politique commerciale très agressive en B to C.

Selon l’institut CSA, 52% des Français pensaient profiter de cette opération. Selon une autre étude publiée par la FEVAD (Fédération du e-commerce et de la vente en ligne) et Mediamétrie, 86% des acheteurs déclarent profiter des promotions sur internet et 48% en magasin.

Selon une étude du site Poulpéo, les Français devaient dépenser 238 millions d’euros en ligne et 1,3 milliards en magasin le jour même du Black Friday. Les 2 jours suivants, pendant lesquels les opérations promotionnelles continuaient, ces montants s’élevaient à 341 millions pour les ventes en ligne et 2,1 milliards en magasin.

La journée du vendredi 24 novembre 2017 a marqué de nouveaux records : 42,8 millions de paiements par carte bleue, plus gros volume de ventes pour Price Minister en 17 ans d’existence, record de visiteurs chez Cdiscount, 1400 unités commandées par minute chez Amazon… et toute la grande distribution physique annonce de très bonnes ventes.

Les fortes promotions sont très attendues : 16% des ventes en ligne de la journée du vendredi ont été enregistrées entre minuit et 0h30 !

De nombreux secteurs d’activité profitent de l’engouement pour cette opération. Selon blackfriday.sale, la répartition des transactions s’est ainsi établie :

  • Mode et accessoires : 37%
  • Electronique et téléphonie : 19%
  • Maison et jardin : 11%
  • Beauté, santé et bien-être : 10%
  • Sports et loisirs : 6%
  • Enfants, bébé et jouets : 3%

Dans cette période où le consommateur a de moins en moins la notion du « réel » prix, tous ces chiffres prouvent qu’il est très sensible à l’effet promotion. Surtout si cette opération promotionnelle est annoncée à grand renfort de communication.

Pour les entreprises, c’est un bon moyen de gagner en notoriété, faire connaître un produit, déstocker ou développer les ventes d’un produit. A condition toutefois de bien mesurer l’impact sur la marge de l’entreprise.

Pour ce, un plan d’actions promotionnelles annuel doit être établi, chiffré et piloté.